OTTAWA – La ministre fédérale du Travail, Lisa Raitt, continuent de faire pression sur les parties patronale et syndicale, chez Air Canada, afin qu’elles en viennent à une entente. D’ailleurs, celles-ci ont repris leurs pourparlers, samedi.
La grève pourrait être déclenchée dans la nuit de lundi à mardi.
Le Syndicat national de l'automobile, de l'aérospatiale, du transport et des autres travailleurs et travailleuses du Canada (TCA) qui représente 3800 agents du service à la clientèle, a donné à l’employeur un préavis de grève de 72 heures, vendredi.
Mme Raitt s’est dite « préoccupée par la possibilité d'une grève ».
Air Canada a dit dans un communiqué qu’elle « dispose d'un plan d'urgence qui lui permettra de continuer d'exploiter l'ensemble des vols prévus à l'horaire et de réduire au minimum l'incidence sur la clientèle » même en cas de grève.
« Les voyageurs peuvent continuer à réserver des vols, mais devraient surveiller les mises à jour de la situation », selon le porte-parole d’Air Canada Peter Fitzgerald.
La principale revendication concerne la pension des employés, ont indiqué les TCA. Les augmentations de salaire et l’amélioration des conditions de travail font également partie des demandes.
Le 2 juin, la partie patronale a déposé sa première offre globale, une proposition que la partie syndicale a immédiatement refusée en raison des nombreuses « concessions » qu’elle contenait.
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